Jean-Paul Denanot (S&D). – Madame la Présidente, effectivement, l’Union européenne ne peut évidemment pas tolérer que les droits de l’homme et du citoyen soient bafoués, mais elle peut encore moins tolérer la torture et la persécution, en Gambie comme ailleurs.

 

Le président Yahya Jammeh a violé la Constitution en installant une république islamique, imposant ainsi une religion d’État. Ce n’est pas acceptable et l’Union européenne se doit de se faire respecter et d’imposer des évolutions démocratiques dans ce petit pays de moins de 2 millions d’habitants, qui se vide de sa substance en faisant fuir sa jeunesse. Pour cela, elle doit geler l’aide accordée à l’État gambien. Cela n’exclut pas, bien entendu, les interventions humanitaires, ce que fait la région dont j’ai été le président pendant plusieurs années.

 

Soutien au peuple, mais en aucun cas aux dictateurs!