1 milliard d’euros sur sept ans: c’est la somme qui sera finalement disponible pour développer les réseaux et services numériques, en vue de contribuer à doter tous les Européens d’une connexion à haut et très haut débit d’ici 2020 et à développer une filière de services numériques européens.
« C’est peu par rapport aux besoins, et je regrette les coupes budgétaires effectuées, avec des arbitrages toujours douloureux entre infrastructures et services. Le Parlement européen a obtenu la continuité des programmes engagés, comme Europeana et Safer Internet (visant à avoir un Internet plus sûr pour les enfants), ce dont je me félicite. Concernant les réseaux, je regrette le saupoudrage qui risque d’être la conséquence des multiples objectifs poursuivis. À mon sens, avec ce budget, il fallait avant tout sécuriser les objectifs de l’agenda numérique 2020 : il vise à offrir à tous les Européens un accès à Internet avec un débit minimum de 30 Mbps, et à la moitié des ménages une couverture minimum de 100 Mbps », explique Catherine Trautmann.
« Au final, nous aurons un panachage de projets d’infrastructure, un tiers d’entre ayant vocation à démontrer les possibilités de déployer des réseaux à des débits très ambitieux (1Gbit/s), les autres pouvant faire l’objet de combinaisons de financements, en particulier en conjonction avec les fonds structurels. », conclut l’eurodéputée.