Gilles Pargneaux (S&D). – Monsieur le Président, non, le rêve européen de 1957 n’est pas mort. L’Europe s’impose aujourd’hui, autant comme une nécessité que comme un défi.
Construisons d’abord une défense européenne. Ensuite, continuons à construire une politique efficace de lutte contre le terrorisme, contre le cyberterrorisme, véritable fléau pour nous, les Européens, mais aussi pour le monde arabe. Soyons enfin à la hauteur de la dignité humaine qui doit prévaloir en matière de migration.
Notre rêve européen, en 2017, s’appelle «changement de paradigme économique pour une nouvelle croissance, juste échange dans nos accords internationaux, équité fiscale, progrès social, lutte contre le changement climatique par le développement d’une économie circulaire et d’énergies renouvelables». Voilà notre défi. Voilà notre chemin. Voilà notre rêve.
Rome fut un départ. Le 25 mars prochain, Rome doit marquer une nouvelle étape fondatrice de la nouvelle Europe. À nous de combattre les nationalistes en renouant avec l’espérance de nos pères fondateurs, Jean Monnet hier, Jacques Delors aujourd’hui.