Les Néerlandais ont envoyé hier un message d’espoir et ont confirmé leur attachement à l’Europe. D’abord, par la mobilisation massive des électeurs : face à la menace que représente l’extrême droite de M. Wilders, ils ont répondu présent, avec une participation électorale inédite depuis 30 ans.
Ensuite, le résultat de cette mobilisation est sans appel : ils ont renvoyé l’extrême droite dans ses cordes, près de 9 Néerlandais sur 10 ont voté contre l’allié de Mme Le Pen.
Après l’Autriche, où Alexander Van der Bellen, candidat écologiste, avait emporté la présidentielle face au candidat d’extrême droite, c’est la preuve que le pire n’est jamais sûr, et que l’esprit de résistance existe.
Nous regrettons l’effondrement du Parti du Travail (PVDA), notre parti frère social démocrate qui a sans doute payé dans cette élection ses choix politiques de participer à la grande coalition droite gauche et nous conforte dans notre choix de clarification que nous menons avec les groupes de gauche et les écologistes au Parlement européen.
Si les électeurs néerlandais ont réussi à faire barrage à l’extrême droite, la menace brune est bien présente en France. Nous devons l’anticiper et, partout, la combattre. Avec le projet de Benoît Hamon, celui d’une France et d’une Europe désirables, les électeurs de gauche ont un programme d’espoir, d’avenir, de rassemblement, qui seul peut battre le FN et la droite extrême incarnée par M. Fillon.