Louis-Joseph Manscour (S&D). – Madame la Présidente, j’ai entendu certains collègues dire que le système européen de sécurité alimentaire est efficace et que nous devrions faire confiance aux autorités sanitaires.
Mais, au nom du principe de précaution, nous devrions faire en sorte de ne pas avoir tous les désagréments que l’on connaît. Je prends l’exemple du chlordécone aux Antilles françaises. Vous savez pertinemment tout le mal que cela fait aux populations. Le cancer de la prostate a considérablement augmenté. Nous voyons bien que nous sommes dans une situation où pratiquement 80 % de la population est affectée.
Nous disons oui au renforcement de la transparence, mais, au nom du principe de précaution, nous disons qu’il faut tout faire pour que nos populations soient mieux protégées. Mon collègue Éric Andrieu et moi-même avons demandé d’abaisser les limites – les LMR – pour les produits carnés. Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas de réponse.
Nous attendons de vous que vous fassiez tout le nécessaire pour que nous ayons une meilleure garantie de la santé de nos populations.