Gilles Pargneaux (S&D). – Monsieur le Président, Madame la Haute représentante, comme je l’ai rappelé dans une tribune cosignée avec Alon Ben-Meir, professeur à l’université de New-York, spécialiste du processus de paix, dans un grand quotidien du soir, en France, rarement le conflit israélo-palestinien n’est paru aussi loin d’une résolution. Rarement le désespoir de deux peuples n’aura eu un visage aussi désespérant, avec cette quotidienneté de la violence. Rarement l’attention de la communauté internationale n’a été aussi éloignée de la question palestinienne. Pourtant, chaque semaine, cela a été dit, 50 habitations palestiniennes sont détruites par les autorités israéliennes. Pourtant, 104 installations financées par l’Europe ont été détruites depuis le début de l’année.
Madame la Haute représentante, une majorité d’Israéliens et de Palestiniens ne veulent qu’une seule chose: la paix. Le 30 mai, vous participerez à Paris à ce sommet international dans le cadre de l’initiative française pour relancer le processus de paix et parvenir à une solution à deux États. Cela passe par la fin des discours de haine propagés par certains des deux camps, la fin de la colonisation et des destructions, la modification des manuels scolaires.
Voilà la feuille de route que nous devons adopter pour cette solution.