Aujourd’hui se déroule à Berlin une réunion sur le chômage des jeunes. A l’ouverture de la réunion, Mme Merkel a déclaré que « Le chômage des jeunes est le problème européen le plus pressant ».
Puisqu’il s’agit d’un problème européen, nous estimons que les réponses doivent être européennes.
La méthode intergouvernementale – au détriment d’un engagement plus fort du Parlement européen et des Institutions européennes – a déjà été expérimentée et a échoué.
Une telle démarche met en danger la dynamique enclenchée au niveau des Institutions européennes cette dernière année et ne respecte pas les Traités.
Parce que le social ne peut relever exclusivement de la subsidiarité, et qu’une des réponses que l’Europe peut apporter au chômage des jeunes passe par des politiques de croissance, nous rappelons notre attachement à la méthode communautaire, non seulement plus efficace, mais aussi plus démocratique. Pour véritablement éviter de sacrifier toute une génération, Mme Merkel doit tomber son nouveau masque, cesser d’être la championne de l’austérité en Europe et contribuer concrètement à la mise en place de l’Union bancaire. Ce sommet de Berlin ne peut pas servir de paravent aux politiques menées sans résultat par la Troïka dans de trop nombreux pays.