Eric Andrieu (S&D). – Monsieur le Président, je voudrais tout d’abord saluer la proposition faite par la Commission, je voudrais vous saluer, vous, Monsieur le Commissaire, pour avoir été particulièrement attentif à l’initiative citoyenne «Stop glyphosate» et avoir bien entendu les revendications qui étaient portées par cette initiative citoyenne. Merci également d’avoir été attentif aux pressions que nous avons exercées ici au sein du Parlement devant l’enjeu, après la révélation sur les Monsanto papers. Merci à vous pour cette proposition.
Je voudrais également dénoncer fermement la droite européenne qui, lors du vote en commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire, a montré, Monsieur le Président, son vrai visage en privilégiant la protection des droits de propriété intellectuelle sur le principe de précaution et la santé des 500 millions d’Européens.
J’invite Mme Sommer à prendre connaissance du vote qui a eu lieu la semaine dernière en commission pesticides, où nous demandons – et nous avons voté à une large majorité – que la Commission européenne ainsi que les agences soient exigeantes sur le plus de transparence, sur le plus d’indépendance et une stricte application du principe de précaution, afin de protéger la santé des 500 millions d’Européens.
Il faut que nous soyons vigilants à ce que les agences nationales – et c’est le cas pour le BfR – ne fassent plus de copier-coller des études de l’industrie, pour regagner la confiance des citoyens européens. Nous devons pouvoir garantir que les études utilisées par l’Agence européenne de sécurité des aliments soient 100 % fiables et dénuées de tout conflit d’intérêts. Il y va de la reconquête de la confiance des citoyens européens dans nos institutions, Monsieur le Président.