La délégation socialiste française a assisté avec consternation aux tentatives des eurodéputé-e-s UMP de nationaliser le débat lors de l’audition de Pierre Moscovici. Se trompant d’enjeu, ils ont tout essayé pour ramener un débat européen à un débat hexagonal, démontrant qu’ils n’ont ni compris l’importance de ces auditions, ni celle du Parlement dans cet exercice démocratique.
Pierre Moscovici a heureusement démontré qu’il avait toutes les qualités pour être nommé et exercer avec sérieux la charge de Commissaire européen aux Affaires économiques et financières, à la fiscalité et à l’Union douanière. La France peut s’enorgueillir d’avoir obtenu ce poste déterminant pour ré-orienter l’UE et améliorer le quotidien des Européennes et des Européens.
Cette attitude de l’UMP est aussi médiocre que dangereuse. Ce n’était, en effet ni le moment, ni le lieu pour faire de la politique politicienne, au risque de jouer contre la France et son influence à Bruxelles.
Enfin, puisque le débat sur le bilan des uns et des autres intéresse tant les élu-e-s UMP, nous souhaitons leur rappeler – puisqu’ils ont la mémoire courte – que si la situation est si difficile en France, c’est que pendant 10 ans la droite a creusé dette et déficits : de 800 milliards d’euros, nous sommes passés à 1600 milliards. Le redressement des comptes publics de la France a commencé grâce à l’action courageuse et déterminée de François Hollande et de Pierre Moscovici.
La délégation UMP devrait s’en souvenir, qui compte en son sein tant d’anciens ministres responsables de l’état de notre pays : Madame Alliot-Marie, l’amie des dictatures, Madame Dati et Monsieur Hortefeux dont on cherche encore le bilan, Madame Morano, dont la simple évocation se passe de commentaires, et Monsieur Lavrilleux, cerise sur le gâteau d’une délégation UMP qui vient donner des leçons de bonne gestion !