Aujourd’hui, la moitié de la population mondiale ne bénéficie d’aucune protection sociale tandis qu’une personne sur deux dans le monde occupe un emploi précaire.
« Plus que jamais, la promotion du travail décent selon les règles internationales de l’OIT reste en tête de nos priorités », déclare Kader Arif, le porte-parole du groupe S-D au Parlement européen pour le commerce, à l’occasion de la journée mondiale sur le travail décent le 7octobre.
« L’Europe doit apporter sa contribution. Nous militerons pour l’inclusion de normes sociales juridiquement contraignantes dans les futurs accords de libre-échange avec les pays tiers », souligne l’eurodéputé français.
« L’Union européenne doit aussi balayer devant sa porte », souligne Stephen Hughes, vice-président du groupe S-D chargé de l’économie et de la politique sociale.
« Tous les travailleurs européens méritent un travail décent, un salaire qui leur permette de vivre de leur travail et de bénéficier d’une formation tout au long de la vie », ajoute l’eurodéputé britannique.
« Tous nos Etats membres devraient avoir signé et ratifié l’ensemble des conventions de l’OIT qui garantissent un travail décent », conclut Stephen Hughes.