Catherine Trautmann, Présidente de la Délégation Socialiste Française, se réjouit de l’élection de François Hollande et s’associe à la joie de tous nos concitoyens.
Par leurs votes, les Français nous ont clairement demandé que la question du chômage, de la jeunesse et du pouvoir d’achat soit réellement prise en compte. Et c’est à travers son rayonnement européen et international que la France pourra réaliser cette promesse.
En votant François Hollande, les Français ont exprimé une volonté de sortir l’Europe de l’austérité. Les Français veulent une réorientation de la construction européenne.
Sur le traité budgétaire, il est clair que sans renégociation, nous gardons la liberté de ne pas le ratifier. L’urgence, en Europe, consiste à régler trois priorités : il faut parer de toute urgence à la crise des dettes souveraines, en renforçant le mécanisme européen de stabilité et en adaptant les modalités d’intervention de la BCE. Il faut aussi s’occuper des déséquilibres macroéconomiques entre le Nord et le Sud de l’Europe, et lancer en parallèle un plan de croissance par l’investissement européen permettant d’appliquer une discipline budgétaire au niveau de certains Etats membres.
La montée des populismes, du nationalisme et de l’extrémisme partout en Europe nous oblige à réussir dans la relance de l’Europe. Nous l’avons vu en France lors du 1er tour de l’élection présidentielle, et les élections en Grèce ce dimanche témoignent de l’ampleur de la menace : le changement en Europe est nécessaire pour combattre le nationalisme et le populisme.
Avec François Hollande, mes camarades de la gauche européenne sont prêts à construire une Europe juste et solidaire, sociale et économiquement dynamique, où la haine ne tient plus le haut du pavé. A l’euphorie d’une victoire doit succéder l’ouverture d’un nouveau cycle porteur d’espoir pour la France et pour l’Europe.