Pervenche Berès (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Vice-Président, lors de ce Conseil européen, vous allez, sous l’autorité de la présidence, évoquer la question de l’union des marchés des capitaux.
C’est tout à fait essentiel que l’Union avance dans ce domaine, y compris au moment où, malheureusement, nous devons envisager le Brexit. Mais cela ne sera raisonnable que si, en parallèle, nous progressons dans les conditions de supervision des marchés. J’invite donc vraiment le Conseil à être allant sur ce dossier, sans que cela n’épuise nullement la question des progrès dans l’Union économique et monétaire. Et là, franchement, on a parfois, au-delà du réalisme, l’impression d’attendre Godot. On attendait les élections allemandes, on attendait le gouvernement allemand, maintenant on attend l’accord franco-allemand. Cela n’est pas raisonnable, y compris parce que, dans la guerre commerciale qui nous oppose dorénavant aux États-Unis, la meilleure arme de la zone euro, c’est de progresser dans son intégration en matière fiscale et en matière de stratégie d’investissement. J’espère que c’est le message que vous porterez dans ce Conseil.