Le Parti socialiste est aujourd’hui le premier parti de France à avoir préparé ses listes pour les élections européennes de mai 2014. Elles seront soumises au vote des militants, dans chaque section socialiste, le jeudi 21 novembre, et devront être validées par une convention nationale le 7 décembre. « Très vite, les 74 candidates et candidats socialistes vont aller sur le terrain, être les ambassadeurs de notre bilan et de notre programme », se félicite Catherine Trautmann, présidente de la délégation socialiste française au Parlement européen et tête de liste dans la circonscription couvrant l’Est de la France.
Elle ajoute :
« Sur les 13 eurodéputé-e-s sortants de la délégation, deux ont fait le choix de ne pas se représenter : Patrice Tirolien et Henri Weber. Trois n’ont malheureusement pas pu être reconduits, choix qui ne se fait pas sans douleur : Françoise Castex, Liêm Hoang-Ngoc et Bernadette Vergnaud. Je souhaite chaleureusement les féliciter pour le travail accompli, eux qui ont tant donné pour faire avancer nos valeurs. La dure loi du renouvellement fait qu’il est impossible de garder tout le monde. Mais avec les trois-quarts des sortants maintenus, la crédibilité, le travail collectif et les efforts de chacun sont reconnus par le Parti socialiste ».
« Notre bilan est prêt et nos candidats se préparent. Le Parti Socialiste Européen a choisi le meilleur d’entre nous pour nous représenter à l’échelle des 28 Etats membres, Martin Schulz. Nous allons travailler jusqu’au bout de cette législature pour faire entendre nos propositions pour l’Europe. Les nouveaux eurodéputé-e-s socialistes devront être à la hauteur des sortants : c’est un mandat essentiel, avec une vrai responsabilité, qu’ils devront exercer pleinement et valoriser. Pour votre Europe, nous allons combattre la droite qui dérégule et l’extrême droite qui nous précipite vers l’abîme ».
Elle conclut :
« Nous sommes convaincus qu’une majorité de gauche et une présidence de la Commission européenne exercée par Martin Schulz permettront de réussir la réorientation impérative de l’Europe. Les institutions européennes doivent à nouveau être le laboratoire d’une volonté commune, volonté qui doit être mise en œuvre par des politiques publiques ambitieuses au niveau européen. Nous avons six mois pour convaincre des choix que nous proposons. ».