Suite au scandale de la viande chevaline début 2013, le Parlement européen a lancé un travail pour analyser les fraudes dans la chaîne alimentaire et définir les mesures à prendre pour lutter contre ces dérives.
Pour Gilles Pargneaux, rapporteur pour le groupe S&D, « c’est parce que les margoulins de la viande agissent au niveau européen – pour mieux brouiller les pistes – qu’il nous faut une réponse européenne ».
Et il ajoute : « Notre rapport comprend un éventail de propositions concrètes, notamment : définition harmonisée de la fraude alimentaire, révision des règles d’étiquetage, renforcement des sanctions, création d’un réseau anti-fraude alimentaire, extension de la portée du Système européen d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux ».
Des amendements de Gilles Pargneaux et d’Eric Andrieu exigeaient également l’obligation de la mention de l’origine de la viande dans les plats préparés.
« La Commission européenne a tout fait pour bloquer cette proposition », expliquent Gilles Pargneaux et Eric Andrieu. « Après une longue bataille, nous avons obtenu que le rapport appelle à l’adoption d’une proposition législative étendant l’obligation de la mention d’origine de la viande dans les plats préparés. Nous voulons également garantir l’information du consommateur sur le lieu de naissance, d’élevage et d’abattage de l’animal. Cette proposition responsabilisera tous les transformateurs », concluent les deux eurodéputés.