Gilles Pargneaux (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la Tunisie est soumise, une nouvelle fois, à l’horreur avec cet acte de terrorisme qui l’a frappée. Nous devons réaffirmer notre message de solidarité vis-à-vis des Tunisiennes et des Tunisiens.
En même temps, le débat doit être l’occasion de se demander ce que nous pouvons faire concrètement pour soutenir notre voisin, la Tunisie. Je crois, Monsieur le Commissaire, qu’il faut d’abord permettre à EUBAM Libya de retourner en Libye. Cela serait, je crois, une première étape pour que la Tunisie ne soit plus l’État tampon de cet État faillite qu’est la Libye. La proximité déstabilisatrice de ce pays est le problème majeur de la Tunisie. Nous devons ensuite financer, encore plus fortement – comme l’a rappelé notre collègue Panzeri – la Tunisie. Nous devons, dans notre nouvelle politique européenne de voisinage, faire en sorte qu’effectivement notre financement soit bien plus important.
Tels sont les deux axes que nous devons suivre, Monsieur le Commissaire, afin de poser cet acte de solidarité, mais aussi d’agir en faveur de la Tunisie.