Made in, 20/10/2010
Monsieur le Président, chers collègues,
Je suis toujours très content d’intervenir après M. Fjellner, je suis sûr de ne pas être d’accord.
Mais permettez-moi tout d’abord de remercier notre rapporteur ainsi que l’ensemble des contre rapporteur, et particulièrement mon ami Gianluca Susta, pour leur excellent travail et leur bonne coopération sur ce texte qui permettra enfin d’introduire un système de marquage obligatoire du pays d’origine pour certains produits importés en Europe. Merci aussi à vous, M. le Commissaire, pour votre engagement.
Notre vote de demain constituera en effet la première étape pour que ce règlement qui date de 2005 voie enfin le jour, et que le Parlement européen a toujours soutenu et appelé de ses vœux.
Le marquage d’origine représente un pas important en ce qui concerne la transparence et l’information que nous devons sans cesse améliorer en faveur des citoyens européens. En effet, les consommateurs européens veulent à juste titre savoir ce qu’ils achètent, d’où le produit provient et dans quelles conditions il a été fabriqué. Par conséquent, ils réclament la possibilité de pouvoir consommer de façon plus éclairée et donc plus responsable. Avec cette nouvelle réglementation, nous répondons à cette demande car nos concitoyens seront mieux informés, notamment des conditions sociales et environnementales dans lesquelles les biens qu’ils acquièrent sont produits.
Contrairement à ce que veulent faire croire certains, le consommateur est aussi un citoyen qui accepte de payer plus pour une production européenne de qualité. Car l’enjeu de cette législation est également essentiel pour les entreprises européennes, dont la production est associée à une réputation de qualité et à des normes strictes de production. Pour ces entreprises qui ont fait le choix du maintien d’une production préservant le savoir-faire et l’emploi en Europe, ce règlement rétablira des conditions équitables de concurrence vis-à-vis de nos partenaires commerciaux extérieurs.
Le texte tel qu’issu du vote de la commission du commerce international est équilibré. C’est pourquoi, lors de son vote demain en session plénière, je nous appelle collectivement à ne pas remettre en cause cet équilibre et à soutenir ce texte par un vote massif.