Pervenche Berès (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, ce débat est l’occasion de rappeler l’importance du combat pour l’emploi des jeunes et, sur ce chantier, il reste beaucoup à faire.
Dans ce Parlement, avec le Conseil et la Commission, nous avions mis en place la garantie jeunesse. Certains disent: « Mais elle n’est pas utilisée. Quels sont ces six milliards? Où sont-ils? »
Je vous le dis, dans un certain nombre de pays où cette affaire a été prise au sérieux, des efforts considérables ont été engagés, et nous voyons bien combien, aujourd’hui, il faut les prolonger. La garantie jeunesse, c’est presque une réforme structurelle, c’est la mise en place d’un mécanisme totalement innovant pour beaucoup de pays. Alors, bien sûr, il faut adapter les façons de faire pour accompagner les jeunes, et cela ne se fait pas en un jour.
Au moment où la Commission est tellement à la recherche de propositions utiles à la fois pour servir l’intérêt des Européens et pour faire valoir la puissance des initiatives qu’elle peut porter, il est temps de relancer cette proposition pour une garantie jeunesse, de la doter d’un montant significatif – nous proposons les vingt milliards tels qu’ils avaient été identifiés par l’OIT –, de se préoccuper de la qualité des travaux qui sont ainsi proposés aux jeunes et aussi de s’inquiéter de savoir s’il ne faut pas étendre la période au cours de laquelle les jeunes peuvent bénéficier d’une telle garantie, qui est un moyen de leur mettre le pied à l’étrier, ce qui est notre devoir.