De nombreux commentateurs se sont intéressés à l’influence française au Parlement européen en ce début de législature.
Les Socialistes et Radicaux français sont fiers de compter en leur sein deux vice-présidents de commission parlementaire, élus aujourd’hui : Eric Andrieu, premier vice-président de la commission de l’agriculture et du développement rural, et Gilles Pargneaux, vice-président de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire.
Ces deux élections viennent compléter celle de Sylvie Guillaume à la vice-présidence du Parlement européen, poste qu’aucun Français n’a occupé lors de la précédente législature – elle devrait prendre en charge les questions de citoyenneté – et d’Isabelle Thomas à la vice-présidence du Groupe socialiste, dont le portefeuille devrait couvrir le budget et la transition écologique.
Ces quatre postes sont clés pour peser sur la réorientation de l’Europe.
Les cinq sortants ont donc tous acquis de nouvelles responsabilités au sein du nouveau Parlement. Les huit eurodéputé-e-s socialistes entrants s’investiront afin de s’imposer à des postes clés lors du renouvellement à mi-mandat ; les plus expérimentés seront là pour les appuyer.
« Nous positionner en amont et nous coordonner permet à chacun d’être l’ambassadeur de nos propositions auprès de son réseau, dans sa commission. Cette stratégie nous a permis de marquer des points dès le début de cette législature lors de l’élaboration du programme de travail de la prochaine Commission européenne et de l’organisation de l’audition du candidat désigné par le Conseil européen pour présider la future Commission européenne, au sein du Groupe S&D, à l’intérieur du PSE et avec le Parti socialiste français. Par la méthode et le travail, nous comptons bien arracher la réorientation nécessaire de l’Europe. », conclut Pervenche Berès, présidente de la délégation socialiste française au Parlement européen.