Le Parlement européen s’est opposé aujourd’hui à la libéralisation des services d’assistance en escale dans les aéroports.
« Le rejet de ce règlement est un message clair à la Commission : le Parlement refuse que plus de 60 000 salariés européens soient menacés par une nouvelle libéralisation et veut reprendre ce texte en profondeur pour qu’il protège les salariés. L’impact social de cette proposition n’a jamais été mesuré et l’amélioration de la qualité des services n’a jamais été démontrée. Il y a également une question de sécurité des aéroports qui n’a jamais été posée », expliquent Gilles Pargneaux et Bernadette Vergnaud, membres de la commission des transports.
« Comme lors de la législature précédente avec le rejet de la proposition de libéralisation des services portuaires, le Parlement européen démontre une nouvelle fois sa vigilance et sa capacité à s’opposer aux graves menaces de dumping social et d’aggravation de la précarité en Europe », se félicite Catherine Trautmann.
« Grâce à ce rejet, le travail parlementaire peut reprendre sur de bonnes bases : la Commission européenne et la Commission des transports doivent prendre en compte la position de la Commission de l’emploi et des affaires sociales, qui souhaite protéger les droits des travailleurs face au risque de la libéralisation », conclut Pervenche Berès, Présidente de la commission de l’emploi et des affaires sociales.