Malgré une large campagne de protestation populaire, en avril rentre en application une directive européenne régulant l’utilisation et la commercialisation des plantes médicinales. Contrairement a ce qui a été perçu par une partie de l’opinion publique, cette directive protège le consommateur.
Ces dernières semaines, la délégation socialiste a reçu de nombreuses lettres et e-mails sur le sujet.
Contrairement à ce qui a été dit :
– la directive ne met pas à mort les petits exploitants. Il avait été dit que seuls les grandes entreprises pourraient se permettre financièrement de faire enregistrer un nouveau produit. C’est faux, les petits exploitants pourront jouir d’une procédure d’enregistrement simplifié ;
– la directive ne porte pas sur les compléments nutritionnels, les vitamines ou les tisanes par exemple, etc ;
– les produits traditionnels ne sont pas non plus « victimes » de cette directive.
Cette directive applicable en Europe dès aujourd’hui est déjà d’application en France depuis 2007. Son objectif est louable : garantir au citoyen un certain niveau d’efficacité ou, à tout le moins, de sécurité des produits médicamenteux à base de plantes.
Suite à la mobilisation citoyenne, nous avons tout de même souhaité interpeler la Commission européenne : vous pouvez consulter sa réponse en cliquant ici