1 femme sur 3 en Europe est victime de violences physiques ou sexuelles.
80% des victimes de la traite des êtres humains sont des femmes.
Les femmes gagnent en moyenne 16% de moins que les hommes.
Autant de chiffres pour montrer combien la route vers l’égalité réelle est encore longue. Aux niveaux social, culturel, politique et économique, en dépit de nouveaux acquis, la place et la représentation des femmes restent encore trop fragiles dans nos sociétés européennes et méritent d’être renforcées.
C’est pourquoi les Socialistes français au Parlement européen ont soutenu le rapport NOICHL, adopté par 341 voix pour, contre 281 et 81 abstentions. Ils sont ainsi parvenus à empêcher le recul vers le passé que l’aile conservatrice du Parlement européen voulait imposer.
Loin de remettre en cause les principes de subsidiarité, cette résolution non législative propose des actions concrètes pour une nouvelle stratégie avec des objectifs clairs et des mécanismes d’évaluation ; nous voulons mettre fin aux discriminations dont sont victimes les femmes dans le domaine du marché du travail, de l’éducation et du processus de décision, pour atteindre une égalité réelle.
Alors que des textes comme la directive sur le congé maternité et la participation des femmes dans les conseils d’administration restent bloqués, quelles actions peut proposer la Commission pour impulser une nouvelle dynamique ?
Sylvie GUILLAUME, vice-Présidente du Parlement européen, « regrette les manœuvres et la campagne de désinformation menée par les Conservateurs pour empêcher l’adoption du rapport NOICHL. La seule alternative proposée par le PPE était purement et simplement inacceptable : il s’agissait d’un texte visant à ce que l’Europe ne se préoccupe absolument pas de l’égalité entre les femmes et les hommes, alors même que cet objectif figure dans les Traités ! À l’inverse, nous estimons que c’est d’une politique ambitieuse que nous devons nous doter au niveau européen, pour en finir enfin avec les violences faites aux femmes ».