Depuis 2008, ce projet de réglementation des étiquettes des produits alimentaires est en négociation entre le Conseil et le Parlement européen. Alors que l’obésité gagne du terrain en Europe, une information nutritionnelle transparente sur les produits alimentaires apparait primordiale et vitale pour la santé des européens.
Bernadette Vergnaud, vice-présidente de la commission du marché intérieur, s’est félicitée pendant le débat du résultat obtenu, « au vu des enjeux et de l’énorme pression exercée par l’industrie agroalimentaire ».
« L’introduction d’un étiquetage nutritionnel complet obligatoire, qui va permettre aux consommateurs de faire le choix de produits sains, est un progrès majeur. Les allergènes seront clairement mentionnés, y compris pour les aliments non préemballés, et la lisibilité des informations sera assurée par une taille minimale de caractères », détaille l’eurodéputée.
« L’indication obligatoire de l’origine pour toutes les viandes est une réelle avancée, j’espère que nous pourrons l’étendre aux produits laitiers et aux poissons et viandes transformés. Il était aussi essentiel que les alcools ne soient pas inclus car ils doivent faire l’objet d’une réglementation spécifique », ajoute l’élue.
« La majorité constituée sur ce dossier – S&D, Verts, GUE et une partie de l’ADLE – a permis de contrecarrer les intentions initiales du rapporteur PPE : celles de servir les intérêts de l’industrie agroalimentaire. Ce sont des alliances que je souhaite voir plus souvent dans ce Parlement ! », conclut Bernadette Vergnaud.