Pervenche Berès (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, il ne suffit pas de pleurer les morts à Alep, il faut armer le bras de négociation de l’Union européenne. Pour cela, manifestement, une défense lui fait défaut.
Je me félicite du fait que ce Conseil européen prenne à bras-le-corps la question de la défense. Il faudra être cohérent. Il n’y aura pas de défense sans davantage de dépenses. Les États membres devront prendre leurs responsabilités. Nous devons d’autant plus le faire qu’aux États-Unis, la victoire de M. Trump dit le désengagement que cet État va apporter à la sécurité des Européens. Nous serons face à notre responsabilité.
Mais, au cours de ce Conseil européen, la Commission doit agir pour que les chefs d’État et de gouvernement, tandis qu’ils attendent toujours l’article 50 de la part du Royaume Uni, ne restent pas les bras ballants, alors qu’ils doivent penser le futur des citoyens de l’Union européenne. Pour cela, nous avons besoin que le président Juncker reprenne son bâton de pèlerin pour faire vivre le rapport des cinq présidents et achève enfin une union économique et monétaire soutenable.