Catherine Trautmann (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Président de la Commission, je crois que l’état de l’Union, pour nous députés, c’est l’état des Européens.
Les Européens sont taraudés par trois risques: financier, de santé et en matière d’emploi. J’aurais souhaité vous entendre sur la protection de l’épargne populaire. J’aurais souhaité plus d’ambition sur la question du réarmement industriel par l’énergie, par l’environnement, par le numérique. Puis, j’aurais souhaité, aussi, que vous fassiez preuve de lucidité. En effet, si l’on veut sortir de la crise, il faut un calendrier qui soit adapté à l’effort – celui des États membres, celui des citoyens. Sur ce plan, je voudrais dire qu’il n’y a pas de progrès démocratique sans droits sociaux et, sur le plan social, certains l’ont dit, le compte n’y est pas encore.
Nous avons besoin de garanties en matière d’emploi, en matière de non-agression du modèle social européen ainsi que de garanties sur le plan de l’effort financier et fiscal de l’ensemble de ceux qui nous élisent et qui veulent retrouver la confiance dans l’Union européenne.