Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, contrairement au gouvernement français, j’appelle de mes vœux un grand débat public. Il nous faut des stress tests complets. Fukushima a montré qu’il nous faut imaginer l’inimaginable. Sans prise en compte des risques tels qu’attaque terroriste ou crash d’avion, la formule retenue ne répond pas à ce besoin. Un débat transparent, car le choix de continuer ou d’arrêter doit reposer sur un consensus citoyen large, instruit mais non court-circuité par des débats d’experts. Un débat indépendant et contradictoire, pour éviter tout risque de conflits d’intérêts et permettre l’apaisement.
Enfin en tant qu’Alsacienne, je sais à quel point la centrale de Fessenheim inquiète nos voisins allemands et suisses. Pourquoi, au lieu de consacrer une mainmise nationale définitive sur ces questions, ne pas au moins encourager le croisement des compétences entre nos agences de sûreté? La sécurité y gagnerait, la transparence et la citoyenneté aussi, sur le plan européen.
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