Jean-Paul Denanot, au nom du groupe S&D. – Madame la Présidente, je voudrais à mon tour remercier le collègue Tarand, qui a su effectivement écouter les rapporteurs fictifs, et grâce à qui le rapport est allé dans le bon sens.
Il est vrai que nous avons travaillé dans l’urgence et dans un climat endeuillé par les attaques de Bruxelles, pour aboutir, il faut bien le dire, à des estimations budgétaires pour l’année 2017 que je pense, à ce stade, équilibrées et raisonnables.
Discuter des gamelles et des bidons, ce n’est pas toujours un sujet passionnant pour les foules, mais cela reste un passage obligé dans la procédure globale du budget des institutions européennes.
À ce titre, nous pouvons nous féliciter d’avoir contenu les dépenses courantes pour les limiter à une légère augmentation d’1,4 %, qui devra absorber toute la part structurelle des évolutions indexées sur le coût de la vie, mais aussi la dépense du multilinguisme due à l’introduction de la langue gaélique, ainsi que, bien entendu, la dépense liée aux questions sécuritaires.
J’ai pour ma part insisté sur la nécessité d’établir une stricte séparation entre l’investissement et le fonctionnement. En effet, il n’y a pas de visibilité du budget si on ne fait pas la distinction entre les deux: je crois qu’il y a le fonctionnement courant, qu’il faut surveiller de très près, et l’investissement, qui prépare l’avenir – je crois que c’est dans cet esprit que nous allons à l’avenir construire le budget.