Martine Roure, membre de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures, se félicite de l’adoption par le Conseil d’une décision-cadre sur la lutte contre certaines formes et manifestations de racisme et de xénophobie au moyen du droit pénal après plusieurs années de négociation. Les Etats membres de l’UE sont tenus à faire en sorte que de tels actes soient punissables d’une peine maximale de trois ans d’emprisonnement.
« Afin d’éviter à l’avenir des actes et diatribes racistes, xénophobes et antisémites qui vont à l’encontre du socle de nos valeurs communes, l’adoption de la Décision-cadre sur la lutte contre le racisme et la xénophobie était urgente et nécessaire pour punir leurs auteurs d’une manière uniformisée dans tous les Etats membres« , a déclaré Martine Roure, qui avait été rapporteure du Parlement européen sur cette Décision-cadre.
« Bien que la majorité des Etats membres disposent d’une législation pour combattre le racisme, il existe des divergences importantes entre celles-ci. Cette diversité a mis en exergue la nécessité d’une harmonisation européenne pour que les droits fondamentaux soient protégés uniformément dans toute l’Europe« , précise encore l’eurodéputée socialiste française qui rappelle que les citoyens européens ne doivent pas craindre la différence, et donc l’autre.
« L’Europe repose sur des valeurs absolues, de tolérance, d’humanisme, d’égalité. L’Europe c’est aussi la lutte contre les discriminations et le respect des droits. Ces fondamentaux ne supportent aucune exception, ils s’imposent à nous simplement et les autorités doivent les défendre quand ils sont attaqués, coûte que coûte« , a souligné la vice-présidente du Parlement européen.
Strasbourg, le 1er décembre 2008