Jean-Paul Denanot (S&D). – Madame la Présidente, oui, je peux effectivement prendre acte des déclarations optimistes de M. Timmermans sur l’avenir de l’Union européenne, mais malheureusement les belles et bonnes déclarations et intentions se heurtent à la question budgétaire. Comment mettre en place toutes ces nouvelles politiques sans financement supplémentaire? Nous ne pouvons accepter que ce soient les politiques structurelles de l’Union européenne qui en fassent les frais.
Sur le Brexit, je voudrais à la fois féliciter et remercier M. Barnier et tous les négociateurs de ne pas avoir cédé sur les lignes rouges que le Parlement européen avait fixées. Je comprends bien que le chemin soit encore long pour traduire juridiquement ce premier résultat.
Il y a un point sur lequel je m’interroge particulièrement: celui de la frontière irlandaise. Je ne vois pas encore bien comment les choses peuvent se passer et quelle solution sera retenue au final. Ce que je souhaite en tout cas, c’est qu’elle ne menace ni la paix ni l’avenir, car je pense que, tôt ou tard, n’en déplaise à M. Farage, le Royaume-Uni refrappera à la porte de l’Union européenne.