Au cours d’une rencontre avec les membres de la Conférence des députés des régions ultrapériphériques, la commissaire Maria DAMANAKI en charge de la Pêche et des Affaires Maritimes a pu faire un certain nombre d’annonces quant à la réforme de la politique commune des pêches en cours de négociation avec le Parlement et le Conseil des Etats membres.
Madame DAMANAKI s’est notamment montrée favorable à la création d’un instrument type POSEI en matière maritime. « Cette annonce ouvre une possibilité de réelle adaptation à nos réalités ultramarines et une compensation de nos surcoûts plus efficace. Mais je reste circonspect car la Commissaires n’a pas été très précises dans les modalités pratiques, notamment quant au rapprochement possible avec le POSEI agricole » a commenté Patrice TIROLIEN.
« Par ailleurs, poursuit l’eurodéputé, elle s’est montrée assez plaisamment ouverte sur un certain nombre de problématiques comme la subdivision du Conseil Consultatif Régional RUP en bassins régionaux, une plus grande flexibilité dans la modernisation des pêches artisanales et l’élargissement des champs d’intervention du futur instrument financier dans nos régions ».
Les questions particulières de la Caraïbe ont fait également l’objet d’une attention particulière. « J’ai tenu à évoquer les problèmes du chlordécone et du poisson lion qui conditionnent désormais sur le long terme l’exploitation des eaux antillaises. A ce propos, la Commissaire a indiqué pouvoir soutenir le financement des DCP ancrés dans nos régions pour faciliter la pêche au large et les mesures liées à la lutte contre la pollution des eaux. En Guyane, elle souhaite inscrire les navires étrangers qui pillent les côtes du département sur la liste noire de l’Union » a conclu l’eurodéputé socialiste.