Les socialistes français au Parlement européen ont voté pour la libre circulation des travailleurs des nouveaux Etats membres sur les marchés du travail de l’UE à 25. Ils ont ainsi exprimé leur souhait de mettre fin au régime transitoire mis en place depuis 2004 restreignant les travailleurs de huit nouveaux Etats membres sur le territoire de l’Union.
« Il est scandaleux de voir qu’il n’existe toujours pas de liberté de circulation des personnes alors que cette liberté de circulation existe d’ores et déjà pour les capitaux, les marchandises et les services« , affirme l’eurodéputé Harlem Désir, vice-Président du Groupe socialiste au Parlement européen et membre de la commission de l’emploi et des affaires sociales.
Et au député Jean-Louis Cottigny, membre de la même commission parlementaire de préciser que « nous sommes ouverts aux travailleurs de l’Europe, il n’y a pas de citoyens de seconde zone, il faudra par contre veiller à ce que les règles sociales soient bien appliquées pour que les premiers bénéficiaires de cette mesure, n’en deviennent pas les premières victimes… »
Les socialistes français continuent à plaider pour un espace européen de liberté de circulation, alors que la France gouvernée par la droite continue à être un des Etats membres les plus fermés d’Europe.
Strasbourg, le 5 avril 2006