C’est peu dire que les propositions faites aujourd’hui par la Commission européenne en matière de perturbateurs endocriniens étaient attendues. En soi, que la Commission européenne se décide à agir est une bonne nouvelle, car cela va permettre aux législateurs d’engager la bataille sur le fond.
Néanmoins, le contenu de la proposition est inquiétant : d’une part, le processus d’identification des perturbateurs endocriniens est rendu trop complexe et, d’autre part, les dérogations sont trop nombreuses. Le fait de devoir « prouver un effet avéré » et celui d’accepter les substances aux conséquences « négligeables sur l’homme » sont contraires au principe-même de précaution que nous défendons !
Au Parlement européen, nous commençons un travail pour modifier cette proposition, bannir l’utilisation de ces dangereuses substances et véritablement protéger la santé des Européens.