Bruxelles, le 23 juin 2005 – La Délégation socialiste française appréciera la présidence britannique au vue des actes. En reprenant ce dicton anglais: « On juge la qualité du pudding en le mangeant. »
Tony Blair a très peu parlé du programme de sa présidence, mais plutôt de la nécessité pour l’Union européenne de mener des réformes dans le cadre de l’émergence de nouvelles puissances comme l’Inde et la Chine.
Il s’est réaffirmé comme un Européen convaincu. Il serait bon que cela se traduise par un accord sur le budget européen dans les six mois qui viennent, sinon l’Europe sera une addition de chacun pour soi.
Un regret: Tony Blair n’a à aucun moment évoqué un cadre juridique pour les services publics dans l’Union européenne. Il faut espérer que c’est une omission et non pas une position.
Bernard Poignant
Président de la Délégation socialiste française