Monsieur le Président, Madame la Haute représentante, tout d’abord, je souhaiterais venir en écho à votre intervention liminaire et vous indiquer quels sont les points importants que notre résolution devra comporter.
Tout d’abord, comme vous l’avez dit, il s’agit de mettre en exergue le rôle important de l’Union européenne, c’est-à-dire être un acteur majeur de choix dans la région. Donc, il va falloir que nous indiquions clairement notre volonté de reconnaissance de l’État de la Palestine afin de contribuer à la coexistence de deux États: l’État de la Palestine et l’État d’Israël. Il y aura nécessairement aussi des clarifications à apporter sur les limites territoriales, la colonisation, le statut de la bande de Gaza, Jérusalem, capitale des deux États. Il faudra aussi que nous indiquions que nous ne sommes pas seuls dans cette volonté et cette recherche de la paix, nous avons avec nous l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les États-Unis, la Ligue arabe – comme vous l’avez aussi précisé – et, évidemment, nous devons faire en sorte de demander au Conseil de sécurité des Nations unies de prendre en main cette volonté et cette recherche.
Pourquoi reconnaître l’État de la Palestine? Il y a des lieux où les symboles comptent plus que d’autres, et je crois que le Parlement européen fait partie de ces lieux. Notre devoir politique est de faire aboutir la paix au Proche-Orient et, donc, la coexistence de ces deux États.
Pour conclure, je voudrais simplement rappeler cette belle phrase de Mahmoud Abbas: « Il n’y a pas un État de trop au Proche-Orient, mais il en manque un ».